
UN GROUPE EMBLEMATIQUE
Ce nom évoque pour un public averti une page faste du Rock hexagonal. C’était le temps où les formations havraises ou bordelaises faisaient les beaux jours des scènes françaises et de la presse rock. Les personnes qui ont croisé le chemin des ‘Deadly’ lors de leurs concerts dans la France entière et en Suisse se souviennent encore de l’énergie particulièrement débridée d’un groupe au parcours, du coup, quelque peu chaotique !
Durant les dix années (1988-1998) que dura l’aventure, les musiciens, les influences, les sons valsèrent au gré des coups de théâtre, psychodrames et reformations improbables. Une expérience erratique pour un groupe attachant et prometteur.


THE DEADLY TOYS n’en surent pas moins poser une empreinte personnelle dans le paysage musical français, allant même jusqu’à créer leur propre label, ce qui, à l’époque n’était pas si fréquent. Il ne leur aura manqué qu’un titre à succès pour rejoindre des formations plus heureuses comme les Dogs, Dominic Sonic, City Kids ou Kid Pharaon qu’ils côtoyèrent sur scène.
Ce fut aussi, dans la foulée de la création du groupe, le lieu de rencontre d’Olivier et Eric. Entre 1988 et 1992, le son élaboré et les compositions du claviériste marqueront fortement les esprits des deux Amilcaristes. « We Don’t Burn Daylight », l’un des hymnes du groupe se retrouvera même en conclusion du premier album d’AMILCAR, « Face To Face »… le bien nommé.
A l’heure où des publications commencent à évoquer la présence de THE DEADLY TOYS dans l’Histoire du Rock en France, il est bon de rappeler l’existence de cette formation, digne héritière lyonnaise de la vague punk.
et en bonus, le livret complet
de l’album-compilation
« Welcome to the Deadly World
through the Darkly Tapes » :