
BLOOM
Aux termes de la période ‘Humpti Dumpti’, Eric comprit que la signature d’un contrat n’était pas, comme il l’avait pensé jusqu’alors, une sorte de délivrance mais le début d’un chemin de croix ponctué d’embûches de toutes sortes. Un parcours où la musique passait souvent après de nombreuses autres considérations. A partir du début ’94, Eric entama une longue période de travail à la maison, enregistrant une cinquantaine de chansons qui deviendront par la suite, la matière première du répertoire d’un projet dont il serait le capitaine : Bloom. Gilles Raffier, créateur du magazine rock culte ‘Teenage Kicks’ et qui avait produit quelques années plus tôt un split single des Deadly Toys/Marc Minelli, fonda en 1994 le label Pop The Balloon (www.poptheballoon-records.fr). La première référence du catalogue fut une version electro pop de ‘Only Your Eyes’. Ce titre – comme par hasard, une reprise des Deadly Toys – armé pour séduire un large public pop/rock, fut distribué dans sept pays et recueillit des critiques positives aux USA. |
Un second single, (aussi joué par les Deadly !) fut bien enregistré pour succéder à ‘Only Your Eyes’ mais ne fut pas pressé. ‘Circus Of Love’ figurerait, plus tard sur l’un des trois maxis CD 4 titres à édition limitée. Entre temps, Bloom, enrichi de deux ex-Humpti Dumpti (Alain Auzer et J.M. Badel) allait enregistrer en compagnie de Philippe Moja (VRP, Paris Combo) ‘Une Histoire Sans Histoires’, un maxi single 3 titres plus rock qui tranchait avec les premiers enregistrements.
La discographie de Bloom manqua ainsi de cohérence jusqu’à la sortie, en 2004, de ‘Tour Operator’. Même s’il nécessita des semaines de travail et pas moins de trois studios, il constitue une vision artistique claire et assumée. Véritable album concept ‘easy listening’, Tour Operator était aussi le premier qu’Eric réalisait… enfin ! Il fut le seul de Bloom.
Comme dix ans auparavant, Eric se retrouva seul avec ses machines. Enchaînant les concerts en solo (un nouveau défi), il s’attela, en vain, à l’enregistrement d’un second opus, ‘Private Revolution’, un titre qu’on retrouvera trois ans plus tard… sur le premier album d’AMILCAR.
Une nouvelle ère se présentait. Avec Bloom, Eric était allé à la recherche de lui-même. L’aventure lui apporta tout ce qu’il avait pu en attendre : l’affirmation de son univers et la vision globale d’un projet artistique.